Alors, pour faire court, c'est le jeune saule dans son abri-espèce d'entonnoir d'environ 1m50 de haut qui m'ont fascinée... A mille lieues des "grandiloquences" d'un Anish K. ;)
Je n'ai pas vu -et regretté de ne pas voir - son intervention au Grand-Palais. Mais à New-York j'étais tombée sur un grand carré noir, à plat, sorte de monochrome dans un escalier, sur un palier. Quand tu avais le nez dessus, tu découvrais une grotte derrière, noire, gazeuse, immense. C'était quand même très fort. L'échelle parfois... Annette Messager à Beaubourg en 2007, avec cette salle immense recouverte d'une toile de soie rouge , il y avait une grande porte avec une voilure dedans, une soufflerie grondait comme la tempête, s'engouffrait dans les voiles, soulevait le voile rouge à ras du sol et on découvrait des formes souterraines...Deux oeuvres qui m'ont particulièrement émue. A Lyon ce week-end ouverture de la prison Saint-Paul 20 ans près Complicités d'évasion, quelques artistes occupent les lieux, avant fermeture: Georges Rousse, Pignon-Ernest, Patrice Giorda (un copain) ...Une grand-messe peut-être, mais de temps en temps c'est quand même l'occasion de découvrir!
Oui je connais. J'avais vu notamment une expo dans la Drôme il y a quelques années. Ca ne m'avait pas frappée. Je lui préférais Georges Rousse, vu hier à Lyon dans la prison Saint-Paul. Je n'ai pas pu m'empêcher de lui poser une question con: est ce que vous faites ça aussi chez vous? Il a ri et je me suis demandée si l'idée ne faisait pas son chemin... Je crois qu'un tas de facteurs interviennent dans la façon dont on reçoit une proposition artistique et on peut très bien, certains jours , passer à côté , ou s'enflammer pour trois fois rien. Les coups de foudre sont rares. Kapoor pour ce carré noir en était un. Messager pour son immense voile rouge en était un autre. la maitrise d'une échelle aussi grande implique que l'idée soit forte au-delà de la dimension. Je pense aux danseuses de Picasso (ce n'est pas le titre mais là il m'échappe!...) femmes plantureuses, qui occupent tout l'espace de la toile que l'on imagine quasi surdimensionnée et qui este n fait complètement riquiqui. Aujourd'hui c'est un truc que les artistes utilisent beaucoup : la perte de repère notamment au niveau des dimensions. Bon je re-regarderai Varini! Mais j'adore Kapoor!
Il manque l'échelle. Mais je pense que c'est là que ça se passe. Dans ton Anish Kapoor naufragé.
RépondreSupprimerAlors, pour faire court, c'est le jeune saule dans son abri-espèce d'entonnoir d'environ 1m50 de haut qui m'ont fascinée...
RépondreSupprimerA mille lieues des "grandiloquences" d'un Anish K. ;)
Je n'ai pas vu -et regretté de ne pas voir - son intervention au Grand-Palais. Mais à New-York j'étais tombée sur un grand carré noir, à plat, sorte de monochrome dans un escalier, sur un palier. Quand tu avais le nez dessus, tu découvrais une grotte derrière, noire, gazeuse, immense. C'était quand même très fort. L'échelle parfois... Annette Messager à Beaubourg en 2007, avec cette salle immense recouverte d'une toile de soie rouge , il y avait une grande porte avec une voilure dedans, une soufflerie grondait comme la tempête, s'engouffrait dans les voiles, soulevait le voile rouge à ras du sol et on découvrait des formes souterraines...Deux oeuvres qui m'ont particulièrement émue. A Lyon ce week-end ouverture de la prison Saint-Paul 20 ans près Complicités d'évasion, quelques artistes occupent les lieux, avant fermeture: Georges Rousse, Pignon-Ernest, Patrice Giorda (un copain) ...Une grand-messe peut-être, mais de temps en temps c'est quand même l'occasion de découvrir!
RépondreSupprimerBrigitte, connais-tu le travail de Felice Varini? Autrement plus impressionnant à mon sens...
RépondreSupprimerOui je connais. J'avais vu notamment une expo dans la Drôme il y a quelques années. Ca ne m'avait pas frappée. Je lui préférais Georges Rousse, vu hier à Lyon dans la prison Saint-Paul. Je n'ai pas pu m'empêcher de lui poser une question con: est ce que vous faites ça aussi chez vous? Il a ri et je me suis demandée si l'idée ne faisait pas son chemin... Je crois qu'un tas de facteurs interviennent dans la façon dont on reçoit une proposition artistique et on peut très bien, certains jours , passer à côté , ou s'enflammer pour trois fois rien. Les coups de foudre sont rares. Kapoor pour ce carré noir en était un. Messager pour son immense voile rouge en était un autre. la maitrise d'une échelle aussi grande implique que l'idée soit forte au-delà de la dimension. Je pense aux danseuses de Picasso (ce n'est pas le titre mais là il m'échappe!...) femmes plantureuses, qui occupent tout l'espace de la toile que l'on imagine quasi surdimensionnée et qui este n fait complètement riquiqui. Aujourd'hui c'est un truc que les artistes utilisent beaucoup : la perte de repère notamment au niveau des dimensions. Bon je re-regarderai Varini! Mais j'adore Kapoor!
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