Le calvaire des homards...



décembre 2018


décembre 2011


décembre 2012




décembre 2014

décembre 2016


Commentaires

  1. Si vous avez un moment pour lire ce qui suit… Les homards peuvent vivre plus d’un siècle et ont une vie sociale complexe. Leur système nerveux sophistiqué les rend sensibles à la douleur : les nœuds neuraux sont dispersés sur tout le corps et ne sont pas centralisés dans le cerveau, ce qui signifie qu’ils sont condamnés à souffrir jusqu’à ce que leur système nerveux soit complètement détruit. Séparer la moelle épinière et le cerveau en coupant l’animal en deux fait même sentir la douleur à chacune des parties encore vivante ! De plus, le homard ne dispose pas du mécanisme dont disposent par contre les humains (entre autres), qui fait qu’en cas de douleur extrême, le choc intervient pour court-circuiter la sensation. Or, d’après le Dr Robb, de l’Université de Bristol, un homard plongé directement dans l’eau bouillante reste vivant quelques quarante secondes - quarante secondes de souffrance. Placé dans de l’eau froide portée à ébullition, il peut survivre pendant cinq minutes. Tué par la méthode industrielle qui consiste à l’immerger tout simplement dans de l’eau douce, il agonise pendant deux heures...

    De leur capture jusqu’à la fin de leurs misères, ils doivent aussi endurer une privation quasi totale de mouvements pendant des semaines dans de minuscules cages métalliques dans les entrepôts, dans les aéroports, puis dans les chambres frigorifiques, puis dans les aquariums, les grands magasins et les restaurants. Par facilité, mais aussi pour éviter qu’ils ne salissent leur cage de leurs déjections, on les laisse jeûner pendant tout ce temps ; pour cette raison, de crainte que, affamés, ils ne s’en prennent les uns aux autres, on les laisse tout ce temps avec les pinces liées avec un ruban adhésif.

    Plus de 80 millions de homards vivent ce calvaire chaque année de par le monde.
    Source: (infos Gaïa, et S. O’Neil, Courrier international, n°474, et C. Gericke, Tierrechte n°22, nov. 2002)

    Les homards sont des créatures fascinantes.

    Ils atteignent cent ans d'âge, effectuent de longues migrations et ont un sens de l'orientation très poussé qu'ils doivent à des organes extrêmement sensibles dotés de récepteurs particuliers.

    Richard Steiner,président de la Protection Suisse des animaux, a pu observer en Nouvelle-Ecosse les méthodes de travail d'une des plus grandes entreprises d'exportation de homards du monde. Des tonnes de ces grands crustacés sont pêchés sur la côte nord-est des Etats-Unis et du Canada puis "engraissés" dans des homarderies où l'on n'hésite pas à recourir à des antibiotiques. Dans les récipients pleins à craquer, pinces liées, les animaux sont acheminés vers des halles de conditionnement. On les entassent dans des boîtes exiguës, en fonction de la demande les animaux demeurent sous réfrigération: les scientifiques supposent qu'ils ressentent la douloureuse morsure du froid. Entassés, privés de nourriture, les homards attendent leur fin cruelle...

    Une fois plongés dans l'eau bouillante, leur combat contre la mort peut durer plus de deux minutes. Une solution pour les étourdir, consiste à les plonger dans une solution concentrée salée avant de les ébouillanter.
    Source: (Oeuvre d'Assistance aux Bêtes d'Abattoir)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. (Je me trompe ou tu as déjà partagé sur le homard précédemment ? )
      Bonnes fêtes Madame !

      Supprimer
    2. Oui Christine ! Mais il y en a trois de plus dont un tout récent de hier...
      Bonnes fêtes pour toi aussi !

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés