« A dix-sept ans, je me suis retrouvée dans un lit avec un garçon toute une nuit. Il y a une expression pour dire exactement la force et la stupeur de l'événement, ne pas en revenir. Au sens exact du terme, je n'en suis jamais revenue, je ne me suis jamais relevée de ce lit », écrivait ainsi Annie Ernaux en 2005,
« J’ai perdu mon pucelage à dix sept ans, de façon banale, pendant les vacances à la mer. Un type rencontré dans une boîte de nuit m’a amenée dans une chambre d’hôtel, il m’a prise avec douceur, j’ai eu un peu mal. Je suis partie sereine avec le sentiment d’une tâche bien accomplie... « j'écrivais ainsi Irène de Groot en 2011...
J'ai fait une erreur concernant la date à laquelle j'ai écrit ce texte extrait de la première partie de mon autobiographie - la même année que celui de Annie Ernaux, c'est à dire 2005 et non 2011 qui est la date de la mise en ligne...
J'aime l'obstination d'Annie Ernaux à forcer le regard sur ce qui est la matière même de son écriture. Une façon de dire: "je suis un écrivain reconnu, mais n'oubliez pas je vous prie de quoi je parle!" Ce n'est pas un écrivain dont je suis inconditionnelle. Mais je suis une inconditionnelle de la lecture d'Annie Ernaux.
... Faire comme Annie Ernaux dans son dernier livre "Mémoire de fille" réconcilier la "elle" d'autrefois au je d'aujourd'hui...
RépondreSupprimer
Supprimer« A dix-sept ans, je me suis retrouvée dans un lit avec un garçon toute une nuit. Il y a une expression pour dire exactement la force et la stupeur de l'événement, ne pas en revenir. Au sens exact du terme, je n'en suis jamais revenue, je ne me suis jamais relevée de ce lit », écrivait ainsi Annie Ernaux en 2005,
« J’ai perdu mon pucelage à dix sept ans, de façon banale, pendant les vacances à la mer. Un type rencontré dans une boîte de nuit m’a amenée dans une chambre d’hôtel, il m’a prise avec douceur, j’ai eu un peu mal. Je suis partie sereine avec le sentiment d’une tâche bien accomplie... «
j'écrivais ainsi Irène de Groot en 2011...
J'ai fait une erreur concernant la date à laquelle j'ai écrit ce texte extrait de la première partie de mon autobiographie - la même année que celui de Annie Ernaux, c'est à dire 2005 et non 2011 qui est la date de la mise en ligne...
SupprimerJ'aime l'obstination d'Annie Ernaux à forcer le regard sur ce qui est la matière même de son écriture. Une façon de dire: "je suis un écrivain reconnu, mais n'oubliez pas je vous prie de quoi je parle!"
RépondreSupprimerCe n'est pas un écrivain dont je suis inconditionnelle. Mais je suis une inconditionnelle de la lecture d'Annie Ernaux.
D'accord Brigitte, mais on n'est pas là pour parler d'Annie Ernaux… ;)
Supprimer